|
|
| | | | |
|
| Teny iditra (1/2) | 1 talapetraka |
| Fototeny | 2petraka |
| Sokajin-teny | 3 anarana |
| Fanazavàna teny malagasy |
4Fipetraka mitorovoka eo amin' ny tsihy..
[1.1] |
| Sampanteny |
|
| Kamban-teny rehetra | 14manao talapetraky ny mpiaotra |
| Teny iditra (2/2) | 15 talapetraka |
| Sokajin-teny | 16 anarana |
| Fanazavàna teny malagasy |
17Zavamaniry mivelatra eo amin' ny tany aniriany ny raviny ary fanao fanafody.
[1.1] |
| Fanazavàna teny frantsay |
18(de petraka : rampante, en parlant des plantes).
19Nom malgache cité par Malzac. 20Centella asiatica (L.) Urban forma abbreviata Humbert Ined. 21(Apiaceae). 22Plante médicinale d'un grand intérêt qui fait l'objet d'exportations importantes. 23Les nombreux travaux dont cette plante a été l'objet ont été rapportés dans l'ouvrage de P. 24Boiteau, B. 25Pasich et A. 26Rakoto-Ratsimamanga : les triterpénoïdes en physiologie Végétale et Animale, Paris, Gauthier-Villars édit., 1964. 27Les principes actifs sont en effet des tripénoïdes : l'acide asiatique, l'asiaticoside, l'acide madécassique, l'acide madasiatique et le madécassoide. 28L'acide asiatique, tout d'abord isolé par Tschirsch et Glimann, Arch. 29Pharm. 301896, p. 31587 des résines dammar d'Extrême-Orient, ne fut en réalité obtenu à l'état pur cristallisé que par l'hydrolyse de l'asiaticoside, par Boiteau en 1940. 32Il a fait l'objet des travaux de Boiteau, Buzas, Lederer et Judith Polonsky, Nature (G.B.) 163 (1949) p. 33258 et surtout de la thèse de J. 34Polonky : Constitution chimique de l'acide asiatique, aglycone de l'asiaticoside, Paris, 1952 ; imprimée à Chartres, 1953, 154 pages. 35Sa structure a été reconnue être celle de 2 (3ß, 23-trihydroxy ursa-12-ène 28-oïque. 36C'est une substance en C30H48O5, présentant un double point de fusion, à 240° puis à 325-327°, soluble dans l'alcool, le méthanol, la pyridine. 37L'asiaticoside résulte de la combinaison d'une mole d'acide asiatique à 2 moles de glucose et une mole de rhammose. 38Ce n'est pas un véritable oside, comme il avait tout d'abord été envisagé par Bontemps et Boiteau qui l'ont extrait les premiers (1938), mais bien un ester, car c'est le carboxyle de l'acide asiatique qui estérifie de 1-0-ß-D gluco-pyrarose, lui-même lié autres oses. 39Sa structure a été établie grâce aux travaux de J. 40Polonsky, E. 41Sach et E. 42Lederer, Bull. 43Soc. 44Chim. 45Fr. 461959, p. 47880 et la thèse de E. 48Sach, Paris, 1958. 49C'est une substance cristallisée, blanche, en C48H78O19, soluble dans l'alcool, les mélanges hydro alcooliques et la pyridine. 50L'acide madécassique a été isolé par P. 51Boiteau et M. 52Chanez, C.R. 53A. 54Sc. 55Paris, 264 (1967) p. 56407-410. 57Mais sa séparation chromatographique sur plaque avait été obtenue par P. 58Boiteau, T. 59Rahandraha, M. 60Chanez et S. 61Jacquard dès 1963 ; Annales Pharm. 62Françaises 21 (1963) n°7-8, p. 63561-567. 64Sa structure a fait l'objet des travaux de H. 65Pinhas, Denise Billet, Suzanne Heitz et M. 66Chaigneau, Bull. 67Soc. 68Chim. 69Fr. 701967, p. 711890-1895. 72Il possède un hydroxyle de plus que l'acide asiatique et s'est avéré être le 2(, 3ß, 6ß, 23-tétrahydroxy ursa-12-ène 28-oïque. 73C'est une poudre blanche amorphe, de formule C30H48O6, fondant à 265°, [(] D = + 31° (méthanol). 74L'acide madasiatique, isolé par H. 75Pinhas, Bull. 76Soc.Chim. 77Fr. 781969, p. 793592-3595, n'existe qu'en très faible quantité dans la plante. 80Sa structure a été identifiée à celle du 2 (,3ß, 6ß -trihydroxy ursa-12-ène 28-oïque. 81Le madécassoside isolé par H. 82Pinhas et J.C. 83Bondiou, Bull. 84Soc. 85Chim. 86Fr. 871969, 188-1890, est beaucoup plus hydrosoluble que l'asiaticoside. 88Il est vraisemblable que, lors des emplois empiriques qu'en font les Malgaches, c'est l'élément essentiel de la thérapeutique. 89C'est une substance de formule C48H78O20. 90Il s'agit là encore d'un ester triterpénique (et non d'un oside) car c'est le carboxyle de l'acide madécassique qui estérifie l'un des hydroxyles du premier glucose. 91La structure de la chaîne sucrée s'est avérée identique à celle de l'asiaticoside et la meilleure solubilité dans les mélanges hydro alcooliques faibles résulte de la présence de l'hydroxyle supplémentaire en 6. 92L'expérimentation pharmacologique a été effectuée dans le laboratoire du Dr. 93A. 94Rakoto-Ratsimamanga, Faculté de Médecine de Paris, École Pratique des Hautes Études, à partir de 1949. 95Ces travaux ont fait l'objet d'une révision de P. 96Boiteau et A. 97Rakoto-Ratsimamanga dans la revue Thérapie 11 (n° 1) (1956) p. 98125-150. 99Les professeurs P. 100Harvier et M. 101Perrault, ont créé pour les substances ayant des propriétés comparables à l'asiaticoside, la catégorie pharmacologique des « cicatrisants majeurs ». 102(La Revue du Praticien, Paris, 6 (n° 23), 21 Déc. 1031956, p. 1043636). 105Sous leur influence, on assiste, non seulement à la cicatrisation des lésions superficielles, sauf en cas de néoplasie (d'où l'utilisation de ces substances dans le diagnostic différentiel de certains cancers), mais encore à un accroissement de tonus cutané, la peau devenant plus résistante aux rayonnements, et même à une réparation de certains tissus profonds, tels que les parenchymes hépatique ou pancréatique, du fait de la mobilisation du système réticulo-endothélial. 106Les principales indications des triterpénoides de Centella asiatica sont la réparation des ulcères et plaies rebelles, la préparation aux greffes cutanées, la prévention des radiodermites et radioépithélites, le traitement des chéloïdes et autres scléroses, la thérapie des cirrhoses. 107La découverte des cicatrisants majeurs n'a pas eu seulement de grandes conséquences en thérapeutique. 108Elle a permis d'aborder avec des moyens nouveaux tout ce qui a trait à la pathologie des phénomènes de réparation et de cicatrisation.. [Sihanaka, Merina, Betsileo] [1.196] |
| Voambolana | 109 Haizavamaniry: zavamaniry fanao fanafody |
| Anarana ara-tsiansa |
|
| Nohavaozina tamin' ny 2025/10/08 |
|